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Who's bek ? - deux Français en Ouzbékistan
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19 juin 2009

TRUCS ET ASTUCES : DIVERS

Comme tous les messages de la catégorie "Trucs et astuces", le texte suivant n'a pas pour but d'être passionnant! Il n'est a priori intéressant que pour les personnes qui souhaiteraient visiter l'Ouzbékistan ou venir y vivre. Ce texte peut donc évoluer au fur et à mesure des mises à jour. Sa date pourra être modifiée pour que les lecteurs intéressés puissent évaluer à quel point les remarques suivantes sont d'actualité.


Enregistrement

* Il est obligatoire, en tant que non-Ouzbek, de se faire enregistrer auprès de l’OVIR, le service local d’immigration (ce qui est par ailleurs payant !) dès qu’on change de région/ville. Mais pour la majorité des personnes, ce sera fait par les hôtels (qui incluent apparemment les frais dans leurs prix) ou par le propriétaire de votre logement (avec parfois l'aide de votre employeur éventuel). Bonne chance à ceux qui doivent le faire eux-mêmes ! Ces enregistrements donneront lieu à des petits papiers qu'il faut impérativement conserver pour la douane au départ du pays (pour les résidents, ce sera carrément un tampon sur le passeport). Toutefois, il est possible d'avoir des "trous" durant la durée de votre voyage mais ceux-ci ne doivent pas excéder 3 jours consécutifs (gérez donc bien vos séjours chez l'habitant et vos voyages de nuit, qui ne donneront lieu à aucun papier de l'OVIR).

* Pour les Français qui viennent vivre (ne serait-ce que quelques mois) en Ouzbékistan, pensez aussi à vous inscrire sur le registre des Français à l’étranger, ce qui est utile en cas de problème. Il suffit de passer à l’ambassade (et ça c’est évidemment gratuit !). La petite carte que vous recevrez peut aussi servir à obtenir certains prix réduits dans des musées et monuments (en fait seuls les membres de l'ambassade y ont droit mais ça marche souvent car il y a le logo de l'ambassade sur la carte!).

Santé et hygiène

* Il est très déconseillé de boire l’eau du robinet, même à Tachkent. On peut toutefois la consommer après l'avoir fait bouillir (toutefois même cette technique est déconseillée au Karakalpakistan mais on a bu du thé là-bas et on n'est pas morts!). Achetez des bouteilles d’eau, voire des bidons de 5 litres… qui sont aussi utiles en cas de coupures d’eau (ça arrive).

* On trouve facilement en pharmacie du paracétamol, de l’ibuprofène, etc... Prononcez les noms des molécules, ils comprendront puisque ce sont les mêmes mots.

* A notre connaissance, il n'y a pas de poubelles collectives par immeuble mais par quartier. Explorez donc les rues voisines et vous repèrerez facilement quelques poubelles débordantes (notez que ce sont généralement les seules concentrations d'ordures puisque les rues sont relativement propres).

* Il est parfois possible de trouver des toilettes publiques, en général payantes aux alentours de 200 soums. Ca peut être utile! Vous en trouverez par exemple à Tachkent du côté du marché de Chorsu (plusieurs sont éparpillées dans le quartier) ou sous les cigognes de Mustakillik. A Samarcande, il y en a par exemple à côté de Gour Emir.

Langues

* Alphabet : l'ouzbek a officiellement abandonné le cyrillique pour l'alphabet latin turc, mais les noms de lieux sont encore très souvent écrits en cyrillique (notamment sur les bus et maxi-taxis), et on a encore beaucoup de choses écrites en russe, notamment à Tachkent (publicités par exemple).

* Ouzbek : pour ceux qui maîtriseraint le turc, il peut être possible de se faire comprendre car il existe de grandes similitudes entre les deux langues. Notez que la minorité russe ne parle en général pas l'ouzbek. Le kirghiz, le kazakh, le turkmène et le karakalpak sont aussi des langues turcophones, parlées par certaines minorités du pays.

* Russe : parlé par la grande majorité de la population urbaine, un peu moins dans les campagnes reculées. Une partie de la jeunesse ne sait pas non plus parler russe, langue progressivement délaissée par le système éducatif depuis l'indépendance au profit de l'ouzbek et des langues occidentales. Il est utile de prendre quelques leçons de base avant de partir (nous recommandons la méthode Assimil) et un petit guide de conversation (comme celui édité par Lonely Planet) peut s'avérer fort profitable !

* Tadjik : parlé par les minorités tadjiks dispersées dans le pays (notamment dans les monts Nouratine et au sud-est de Samarcande). Contrairement aux autres langues d'Asie centrale ex-soviétique, le tadjik est proche du persan, dont la maîtrise éventuelle peut donc vous aider !

* Anglais : relativement peu parlé mais on arrive à trouver quelques personnes qui le baragouinent (souvent très mal), surtout parmi les jeunes. L'anglais est toutefois de plus en plus étudié, notamment dans les villes touristiques importantes (surtout Boukhara).

* Français : très peu parlé! Ca reste tout de même (d'après certains échos) la deuxième langue étrangère enseignée après l'anglais (le russe n'étant pas tout à fait considéré comme une langue étrangère...) donc une bonne partie de la population connaîtra quelques mots de base (car l'enseignement qu'ils ont eu est souvent très très rudimentaire). Il y a toutefois une petite population de francophiles, notamment à Tachkent. On peut notamment les rencontrer dans les Centres culturels français (Tachkent, Samarcande, Boukhara).

Prises de courant et voltage

Les prises en Ouzbékistan sont exactement du même format qu'en France donc pas besoin d'adaptateur pour les Français. La seule différence, c'est qu'il n'y a jamais de prise de terre. Et c'est aussi du 200V et du 50Hz comme en France.

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Commentaires
T
pas mal ce blog!
Who's bek ? - deux Français en Ouzbékistan
  • Quand un couple de Français décide de passer une année de leur vie en Ouzbékistan, ça ne peut qu'engendrer récits, anecdotes, impressions et coups de cœur en tout genre... Et encore plus si on y ajoute leurs voyages en Inde effectués depuis Tachkent !
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